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La polykystose rénale (PKD)

On utilise également le sigle PKD qui provient du nom anglais de cette maladie (Polykistic kidney disease).

Qu’est-ce que la polykystose rénale ?

C’est une maladie génétique qui provoque le développement de kystes au niveau des reins et qui finit par causer une insuffisance rénale. Sa progression est assez rapide car contrairement à la plupart des autres formes de kystes qui apparaissent chez les chats âgés, ceux engendrés par la PKD se forment après la naissance des chatons. Ils sont d’abord microscopiques mais ils grossissent et à partir de dix mois, il est possible de les détecter en réalisant une échographie des reins.

Origines génétiques de la PKD

Il existe aussi un test génétique qui permet de détecter la présence de la mutation génétique responsable de la maladie. Le gène responsable de la polykystose rénale a été nommé gène PKD1. Il s’agit d’un gène autosomique dominant qui par conséquence provoque l’apparition de la maladie chez tous les individus qui en sont porteurs (il suffit que ce gène soit transmis par l’un des deux parents).

Les symptômes

En se développant, les kystes endommagent les tissus sains et provoquent une insuffisance rénale. Aux premiers stades de celle-ci, le chat est atteint de malaises et d’un manque d’appétit, il peut perdre du poids, souffre d’une sensation de soif qui le pousse à boire de plus en plus. Au fur et à mesure de la progression de la maladie, les symptômes deviennent de plus en plus graves : faiblesses musculaires, vomissements, convulsions plus ou moins intenses.

Les traitements

Il n’existe actuellement pas de traitement qui permette de guérir la polykystose rénale qui s’avère mortelle au bout d’une période pouvant aller de quelques semaines à quelques années après l’apparition des premiers symptômes. Cependant, si elle est détectée assez tôt il est possible d’en modérer la progression et de lutter contre les différents symptômes à l’aide d’interventions et de médicaments qui ne sont malheureusement pas sans effets secondaires.

Les races atteintes par la PKD

La PKD affecte sélectivement certaines races de chats et en particulier le persan, l’exotic shorthair, le british shortair et les races qui en dérivent (comme le ragdoll, par exemple). Les éleveurs testent les races à risque et écartent les chats atteints faisant reculer progressivement la PKD.

Source : Universities federation for animal welfare.

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